Ça y est ! La Mairie a déclaré la guerre au stationnement non-payant sur la ville.
On avait déjà eut vent, au dernier Conseil Municipal, du projet de stationnement payant dans les zones concernées par le projet de réhabilitation urbaine (ANRU). Un projet qui pourrait coûter près de 400 € par an aux habitants de ces zones.* Le Grand Ensemble, par exemple, serait touché, alors même que dans ce quartier populaire, nombreux sont ceux qui comptent chaque euros pour terminer le mois. Pour notre Mairie, le progrès a un nom : la "résidentialisation". C'est à dire, ne plus pouvoir payer son loyer mais avoir un jolie rectangle blanc et un numéro pour garer sa voiture.
Et puis, depuis quelques jours, de curieuses protubérances sont apparues sur les trottoirs de la rue du général Leclerc dans le quartier des Fleurs, non loin de la gare Maisons Alfort /Alfortville. Il s'agit des socles qui porteront fièrement les nouveaux horodateurs qui vont fleurir d'ici peu. Et qui rapidement coloniseront le centre de la ville.
On savait déjà que posséder une voiture était un privilège, dont hélas, tout le monde ne peut pas se passer. Maintenant il s’agira d'un luxe, dont chaque minute sera compté.
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| Les horodateurs connaissent leurs floraisons en septembre à Alfortville. Mais dès le mois d'août, on peut observer les premières pousses. |
La Mairie aura beau jeux d'affirmer que, dans le centre-ville au moins, ses parcmètres concernent des zones plus cossues. Et qu'il faut bien réguler le stationnement anarchique qui y sévit. Reste que la compétition pour accéder aux places gratuites va être impitoyable à la rentrée. Ce sont donc tout les Alfortvillais qui vont en pâtir .
Peut-être notre Maire cherche t-il à éveiller, au retour de vacances, la fibre contestatrice des Alfortvillais. Il a effectivement de grande chance d'observer une poussée de fièvre carabinée dès le mois de septembre.
Bonne rentrée, et par ici la monnaie !
